Canard de Barbarie N°6

La " Galerue " ça ne veut rien dire, en tout cas pas chez nous.
Eh bien si, maintenant décidons ensemble que cela veut dire : Galerie des professionnels de la Rue, et de ce qui les entoure. L’idée m’est venue tout simplement en répondant aux uns et aux autres, quant à l’utilité de notre présence sur Internet.

Avant, quand quelqu’un cherchait quelque chose, il épluchait son carnet d’adresse, il effeuillait les annuaires, il parcourait la presse spécialisée. Maintenant, on se branche sur un moteur de recherche, on pose une question, trois petits tours dans le cyber-espace, et la réponse fuse. En fait, il faut savoir choisir le bon moteur de recherche, savoir formuler la bonne question, car le " réseau " n’a pas la science infuse...

Tout simplement vous faire partager notre expérience dans le domaine, vous donner la possibilité de figurer dans le grand jeu, en vous apportant notre connaissance des pratiques, mais surtout en créant un pole d’attraction fort, dans le centre d’intérêt qui nous préoccupe.

Vous savez sans doute, peut être pour l’avoir visité, ou parce qu’on vous l’a dit, que nous avons réalisé un site Web (un ensemble de pages publiées sur Internet). Ce catalogue de nos activités et de nos passions, se visite en se " rendant " à une adresse (http ://www.musique-mecanique.com). Les visiteurs peuvent tout savoir de notre actualité, en se baladant librement à travers nos pages descriptives avec textes, images et sons, ils peuvent passer commande " en ligne ", souhaiter plus d’informations, laisser leurs coordonnées, envoyer un courrier : le fameux " e-mail ".

Notre adresse est maintenant très connue, nous nous employons depuis plus d’un an à la diffuser, à l’ancrer dans les habitudes des internautes, en créant des liens. Ce que nous vous proposons concrètement, c’est de vous héberger. Je sais à l’époque de la revendication des " sans-papiers ", l’hébergement peut sembler une provocation, mais pourtant il s’agit bien de partager notre adresse avec vous.

D’abord pour vous faire profiter tout de suite de notre réseau d’habitués, des liens que nous avons peu à peu construits. Mais aussi, de notre savoir faire, quant à la création de pages, avec tout ce qui fait que c’est agréable, attractif et informatif.

Notre ambition est de provoquer un effet boule de neige, persuadés que nous sommes, d’être plus visibles, donc plus visités, donc plus efficaces si nous regroupons les " artistes, fournisseurs et professionnels de la rue ".

Sans vouloir faire d’intempestifs cocoricos, ne laissons pas toute la place à nos voisins, qu’ils soient d’Europe ou d’Outre-Atlantique.

Manufacture de Limonaires et d'orgues de Barbarie LE LUDION

Des propositions d’hébergement fleurissent aujourd’hui, à des prix très variables ! Le but étant juste de " vendre du méga-octet ".

Nous, nous réalisons votre site d’après votre maquette, puis nous l’hébergeons pour
F. 5 ht par mois et par page, nous en assurons la promotion et le mettons à jour. Prenez contact avec Philippe Crasse au 0561 528 602.

Comme nous vous l’avions annoncé dans le précédent numéro, Le Ludion a présenté une partie de sa collection d’instruments anciens et sa perforatrice à commande numérique, à l’Office Européen des Brevets de La-Haye (Pays-Bas) pour illustrer les folles inventions des siècles passées, et leurs aboutissements dans la technologie contemporaine.

Voisinant avec les superbes claviers d’Henri Pape et d’Erard, les métronomes de Mäelzel, et tous les accessoires pour pianistes : claviers muets, systèmes dérivant de la chambre de torture pour muscler les doigts des virtuoses, les délier ou les affiner (présentation de l’association Touches à Touches, en collaboration avec l’INPI); le savoyard -joueur d’orgue- de Polyphon et les orgues de Gavioli, Bruder, Thibouville ou de notre fabrication, dignes descendants des métiers Jacquard & Vaucanson, présentaient l’avantage de clamer haut et fort leur pouvoir de séduction.

Dans le même espace, l’OEB, présentait innovations d’aujourd’hui, en parallèle avec les documents officiels reconnaissant l’aspect novateur du procédé ou de l’appareillage. A titre indicatif, deux mille brevets sont déposés dans le monde, chaque année, pour le domaine musical. L’un des derniers et des plus intéressant, étant celui, français, de la pédale harmonique, donnant au piano une nouvelle dimension expressive.

Cette manifestation qui se tenait du 20 avril au 24 Juin, nous a permis de revoir avec délices, le Musée d’Utrecht, l’un des plus magiques, traitant du monde de la Musique Mécanique.

Lors du dernier numéro, j’ouvrais cet éditorial avec une évidence : le Temps passe ; " Tempus Fugit ".
Permettez moi une autre redondance, corollaire de la précédente : Les Temps changent.

En effet, Pierre Charial se met à l’électronique, et le Ludion arrête le Kit.

Il est encore trop tôt pour dire si l’expérience de notre confrère sera pérenne, son " mariage " étant quand même fort risqué, mais je puis vous assurer que le 30 Juillet à minuit, notre kit aura vécu. La conclusion de cette aventure étant le constat du pire et du meilleur qui puisse arriver à une entreprise artisanale.

Remettre entre vos mains, notre réputation, c’était effectivement vous faire superbement confiance ; mais le risque a été, quelque fois, sous-évalué : Péché de jeunesse ! Et de la jeunesse, on ne peut rien regretter, sinon que le Temps passe.

Notre grand OPERA a réuni tous les suffrages ; les vôtres, ceux du grand public, ceux de gauche : Mme Catherine Trautmann, Ministre de la Culture et ceux de droite( ?), feu Yves Mourouzi, l’un des premiers " afficionados " du Ludion. Souvenez vous lorsqu’en 1987, alors présentateur vedette du journal de 13 heures, il ouvrait le salon de la Musique, en situant le problème de la facture instrumentale française : " Cet Orgue de Barbarie est l’un des derniers instruments de musique fabriqué en France, à Toulouse par une équipe de . . . etc . . . etc . . . ".

Par vos enthousiasmes votre confiance et vos commandes, vous nous permettez de réaliser vos rêves qui sont aussi les nôtres.
A travers cette rubrique, nous essayons de vous faire connaître des voisins en poésie, des amis en mécanique, des inconnus du bout de la rue qui partagent avec nous tous, cet amour de la Musique mécanique et de l’Orgue de Barbarie.

Il est des musées comme des petites gens ; on croit qu’ils n’ont pas d’histoire. Pourtant, ils ont toujours quelque chose à dire, ou dans le cas présent, quelque chose à chanter. Le Musée de la Chanson Française est l’œuvre de Lucien Richard, médecin et député de Vendée. Autour de ce thème riche de diversité, le docteur Richard a réuni petits formats, souvenirs de scènes, instruments et fétiches de nombreux artistes de music-hall, principalement de l’entre-deux guerres et des années 50 à 70. Dans un environnement chaleureux, découvrez les étoiles de ce panthéon sonore : Georges Brassens, Jean Ferrat, ou Georges Chelon ainsi que les nombreux artistes régionaux .

Des 78 tours et des "vinyles" illustrent ce passé glorieux, mais le meilleur témoignage que l’on peut porter sur cette période, ce sont les airs que tous les visiteurs reprennent en choeur, accompagnés bien sûr, par un orgue Baby jouant de ses cartons perforés.

Rien de tel que de pousser la chansonnette, pour retrouver l’enchantement de nos années passées.

Imaginez des orgues magnifiques, énormes de possibilités, bruissant de vents contenus, et pas d’instrumentistes ; personne pour faire clamer ces sonorités intériorisées. Impensable ; car en concevant l’orgue, nous imaginons le répertoire. Nous donnons à l’instrument, sa tessiture, son ambition, ses timbres mais surtout sa littérature...

Michel Amirault, est de ceux pour lesquels la musique n’a pas de secret. Initié dès l’enfance à la musique populaire et aux chanteuses du même nom, il joue de tous les instruments, et devrait même recevoir les palmes pour ses interprétations au tuba. Il arrange pour tous les goûts, avec les accents pathétiques de Fréhel ou Damia, le swing de Trenet, la poésie de Brel, ou la rudesse de Ferré. Mais il fait du sur-mesure pour de l’argentin (les tangos d’Haydée Alba). Il se joue de toutes les difficultés, même quand l’orgue n’a que peu de notes, et vous savez que ça, c’est vraiment un exploit. Ses qualités de musiciens n’ont d’égales que son humour qui est décapant. Rien d’étonnant alors, qu’il fasse partie de la bande à Ludion...

Festival de Wintzenheim 27 & 28 Juin
Festival de Saint Jean en Royans 4 & 5 Juillet
Festival de Pierrelatte 13 & 14 Juillet
Festival des Gets (Hte Savoie) 17, 18 & 19Juillet
Festival de Vouneuil sur Vienne 25 & 26 Juillet
Festival de Contrevoz 1 & 2 Aout
Festival de Vichy 15 & 16 Aout
Festival de Chassiers 28 au 30 Aout
Festival de Oingt en Beaujolais 5 & 6 Septembre
Festival de Montesquieu-Lauragais (30 km de Toulouse) 12 & 13 Septembre
Festival de Dijon 8 au 11 Octobre

Tenez vous au courant en appelant au 0561 528 602 ou en consultant notre site www.leludion.com

A LA MI-AOUT	Paul Misraki	Ray Ventura & se collégiens
ALLELUIA	Haendel	Cantate
BALAJO
CARMEN - Séguedille	Georges Bizet	Opéra
CHALAND QUI PASSE (le)	C.A. Bixio	Damia
CHANTEUSE A VINGT ANS (la)
LILY	Pierre Perret	Pierre Perret
MON POT’LE GITAN	Georges Brassens
NEW YORK, NEW YORK		Liza Minelli
NON DEMANDE EN MARIAGE	Georges Brassens	Georges Brassens
OH JESUS QUE MA JOIE DEMEURE	Jean Sébastien Bach	cantate
PARIS AU MOIS D’AOUT	Georges Garvarentz	Charles Aznavour
POLKA DES PETITS PAINS	Charlie Chaplin	Musique de film
QUAND LES HOMMES VIVRONT D’AMOUR	Raymond Lesvèque	Gilles Vigneault
REINE DE MUSETTE
REVE PASSE (le)
ROUTE NATIONALE 7	Charles Trenet	Charles Trenet
SUMMERTIME	George Gershwin	George Gershwin
SYRACUSE	Henri Salvador	Yves Montand
ZORBA LE GREC	Mikis Théodorakis	Musique de film

Les titres apparaissant sur cette liste sont les dernières créations de nos arrangeurs. Pour en assurer une plus grande diffusion, une remise de 20% vous sera consentie lors de la commande groupée dans le mois suivant la parution de ce bulletin, de 3 des titres listés ci-dessus, quelle que soit la gamme de votre orgue. N’oubliez pas de demander aussi notre catalogue général. (GRATUIT)