Le Canard de Barbarie

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N°33  -  Septembre 2010  -  La Voix et les Cancans du Ludion

Depuis 1976, Le Ludion fait des orgues, des cartons perforés…et des heureux !

  

Oyez, Oyez !

Le Samedi Six Novembre 2010 à partir de 18 heures,

Grand Concert dans les Copeaux

Au Ludion, à Toulouse.

Qu’on se le dise !...

Entrée libre et gratuite.

 

 

À la recherche de l’origine de l’Orgue de Barbarie 

J’ai entamé lors de la parution du dernier numéro, la publication de textes relatant l’origine du nom de l’Orgue de Barbarie… Bien sûr, ce ne sont que des suppositions. Voici donc deux autres des dix-huit hypothèses recensées à ce jour.

L’Époque Baroque

Portrait de FarinelliÀ la fin de l'Office des Ténèbres, en ce mercredi des Cendres 1770, alors que les chœurs vaticans entonnaient le Miserere d’Allegri, les cierges qui éclairaient la Chapelle Sixtine étaient progressivement éteints. Léopold et son fils, cachés dans les draperies, se délectaient des savants contrepoints du bel aria interdit.

Mêlées aux volutes épicées exhalées par l’encensoir du thuriféraire, s’élevaient les notes pures des soprani. Derrière les surplis des enfants de la manécanterie, Gaetano Guadagni[1], Giovanni Manzuoli[2] et Franco Barberini[3], jeunes adultes à la cage thoracique développée, à la voix puissante et à l’ambitus impressionnant se partageaient les faveurs des cardinaux empourprés. Car depuis Sixte Quint et la bulle Cum pro nostro pastorali munere, il était d’usage de mêler chœur d’enfants et castrats dans les chapelles de Saint-Pierre.

Wolfgang Amadeus achevait la transcription des ornements du Psaume 51. Ces hommes aux voix aiguës avaient payé cher cette capacité surprenante qui leur donnait la puissance, la célérité et la hauteur d’un cornet sans piston. D’ailleurs, dans le Trastevere l’organo de Barberini  a longtemps été synonyme d’agilité vocale, de puissance virile et d’interprétation dramatique.

À Rome le Pape interdit la publication urbi et orbi de l’œuvre réservée, allant jusqu’à l’excommunication des contrevenants.

La Belle Époque

Allongé près du Divan Japonais, la tête dans les étoiles, l’homme chantait à tue-tête, anticipant sur les bouffées Henri de Toulouse-Lautrecsonores et sporadiques du beuglant voisin. Des bouteilles à moitié vides délimitaient une enceinte sur le trottoir autour de l’homme complètement plein. Tout en épargnant à leurs souliers précieux les souillures du caniveau, d’élégants messieurs promenaient leurs poules et leurs claques en évitant le gisant grisé. Avec un peu de chance, il était possible d’entrevoir la pâle Jane Avril ou la fauve Yvette Guilbert, se rendant au bras d’un Milord, du Chat Noir au Lapin Agile.

Au milieu de ce zoo anthropomorphe, un résumé d’homme étalait d’improbables pigments sur des toiles plus grandes que lui, balayait des couleurs tranchées, essuyait le regard gêné de noctambules endimanchés.

Sa haute lignée, son sang bleu si peu mêlé et sa mère en son palais de la Berbie[4], le protégeaient des impédimentas qui gâchent la vie des artistes en devenir. Mais lui portait une croix autrement singulière. Pour en soulager la charge, il délayait dans l’absinthe et dans les salons de la rue des Moulins, les échardes qui lui étaient imposées.

La négritude de Chocolat, les rodomontades de Footit, le toupet de Cha-U-Kao et même les accortes pensionnaires du Chabanais ou du Fourcy lui renvoyaient certes une image reconstruite de sa difformité, mais il fallait bien, outre l’alcool-diluant, les polkas du Moulin Rouge, les mazurkas de l’Eldorado, les cancans de la Goulue et de son Valentin, vibrionnant de couleurs, de sons et de vitalité pour effacer les ocres de la Berbie.

D’autres versions vous seront proposées dans les prochains numéros…


[1] 1729-1792 : Célèbre pour sa prestation dans le rôle titre de l’Orféo de Gluck.

[2] 1720-1782 : Interprète reconnu pour son rôle de Sesto dans la Clémence de Titus, opéra de Mozart.

[3] Condisciple de Carlo Broschi, dit Farinelli.

[4] Forteresse du XIIIe siècle, devenue résidence des archevêques d'Albi, située entre la célèbre cathédrale Sainte-Cécile et la rive du Tarn.

 


À votre Service !

Nous sommes à votre disposition pour l’estimation  d’un instrument

ou d’une collection en vue d’assurance, de vente ou de partage.

expert@boites-a-musique-anciennes.com


Le Répertoire

 Vous savez que nous éditons les arrangements de plusieurs musiciens,  ce qui représente un répertoire de plus de 2800 titres. Comme chacun a son style : Écoutez-les sur :                                www.notre-repertoire.com.

Essayez les tonalités, affinez vos recherches  par auteur, compositeur ou interprète, par année de création ou par thème…    Renseignez-vous sur notre service exclusif sur mesure !


Service Aprés Vente

 

Apparaissent de plus en plus sur les festivals, des orgues de barbarie ou des restaurations d’IMM faits-maison. Si je suis de ceux qui encouragent ces réinventeurs du fil à couper le beurre –n’avons nous pas au Ludion créer le premier kit d’orgue de barbarie pour amateur entre 1985 et 1995- je constate que les résultats sont très divers et souvent approximatifs.

Justement l’expérience du kit a démontré que la passion ne suffisait malheureusement pas et que la pratique, le professionnalisme et la diversité des compétences nécessaires pour mener à bien un tel travail dépassent les possibilités de la plupart des amateurs.

Dans la majorité des cas, si le résultat reste dans la cellule familiale, le passe-temps est sans conséquence et l’auditoire obligé se détourne rapidement vers des conversations plus harmonieuses. Mais…

Mais je m’éloigne de mon propos.

L’arrivée de ces instruments sur le marché de l’occasion, voire de l’antiquité pose le problème de la valorisation de ces succédanés.

Je retrouve de plus en plus dans les ventes publiques, sur Internet ou même dans les échanges de gré à gré des IMM qu’il me faut estimer. Voici quelques anecdotes emblématiques qui révèlent le décryptage auquel je dois me livrer pour protéger les acheteurs novices –rien de plus frustrant que d’acheter une erreur- et valoriser au mieux les vraies choses

 

Sans vouloir limiter l’inventivité des réparateurs dominicaux et leur capacité de travail de bénédictins, un examen visuel, auditif quand c’est encore possible, voire un démontage superficiel, permettent à l’œil exercé de constater l’état, d’origine ou non, d’un instrument de musique mécanique.

La copie à l’identique, ou presque

Le prix de ces instruments ainsi que l’attractivité qu’ils exercent sur nos contemporains sont tels que beaucoup de retraités s’essayent à reproduire un IMM aperçu chez un ami collectionneur ou lors d’un festival de Musique Mécanique.

Les facteurs en devenir réalisent le plus souvent la copie de la célèbre organette 24 touches de Jérôme Thibouville. Suivant la qualité des plans diffusés, l’approximation des relevés et leur dextérité, leur réussite s’avère variable.

De nombreuses pièces, principalement mécaniques - vilebrequin, paliers, ressorts, bielles, rouleaux d’entraînement - sont fabriquées suivant les moyens technologiques et artistiques de l’impétrant.

Exemple : le vilebrequin d’une seule pièce en acier forgé et coudé à chaud avec filetage de l’Organina 24 touches Thibouville-Lamy sera réalisé en mécano-soudé avec filetage à pas métrique. Ce qui en soi n’obère pas le fonctionnement mais permet de déceler la supercherie, ou pour le moins l’échange.

Dans le cas précis de la reproduction présentée, l’amateur n’a pas jugé bon de positionner les deux manetons à 90°. La position retenue, à 180°, autrement dit en opposition pure et simple, produit un houppement, avec deux admissions et deux compressions simultanées.

     

 La reconstruction dominicale

Les Limonaires et autres orgues de manège ou de foire aussi sont assez communément reconstruits, copiés, modifiés ou améliorés. Là encore, si les pièces mécaniques sont toujours révélatrices de la supercherie, les décors en portent souvent aussi les stigmates.

Sur le plan esthétique, les proportions sont rarement respectées, les pièces de sculpture Art Nouveau, rarement reproduites au modèle et les moulures industrielles font florès. La confrontation avec la documentation d’époque, catalogues de fabricants, publicité, etc. est sans appel.

L’attribution erronée

Plus que tout autre, l’expert doit appeler un chat un chat et Roullet un fripon[5].

Il arrive qu’un orgue de manège se voie attribuer une marque de fabrique prestigieuse dans la mesure où l’on ne prête qu’aux riches. Souvent calligraphiées sur les façades, dans des cartouches démontables, les marques peintes, emblèmes polychromes d’ateliers artisanaux, sont facilement reproductibles.

Pour faciliter ou conclure la vente il est courant d'attribuer à un facteur connu un instrument anonyme, qui sans cela, n'aurait pas trouvé preneur. En tout cas, pas au prix souhaité. Un vendeur peu regardant n'hésitera pas à ce moment-là, à accoler un nom ronflant à un instrument de peu de qualité.

Les exemples ne manquent pas et souvent l’enseigne des Frères Limonaire a contribué sans le savoir à faire monter les enchères pour des pièces détachées, assemblées, qui n'ont en commun que le vernis craqueleur qui les recouvre uniformément.

A contrario, il existe des cas où le vendeur ou son représentant, soit par méconnaissance, soit par manque de curiosité, ne découvre pas la véritable identité de l'objet mis en vente. Une étiquette décollée, une marque au fer effacée, une initiale déformée, ou une écriture traditionnelle mal reconnue font que le vendeur passe à côté de la véritable identification.

Orgue portable à cylindre, BRUDER SÖHNE JONAZ, WALDKIRCH, I.B.

Façade marquetée (accidents), 11 tuyaux piccolos en montre, autres tuyaux en bois sous l’orgue,
25 touches, 8 airs.
Cylindre en bon état, belle carte des airs numérotée 1200, datée 16 septembre 1900, instrument puissant, très bien noté : frou-frou sur le premier air, autres mélodies typiquement allemandes. Dim : 49 X 30 cm. H. 56 cm.    
3500/5000

Exemple : Dans l’Allemagne de la fin du XIXe siècle, on utilise toujours la gothique manuscrite Kurrentschrift[6]. Dans sa graphie habituelle le « I » majuscule a une forme particulière qui pourrait le faire passer pour notre « J ». Dans l’orgue présenté ci-dessous, c’est la première lettre de la marque. Comble de malchance, une tache sur la marqueterie, vient inopinément obscurcir l’ouverture de la seconde lettre « G », que d’aucuns lisent « O ». Une seule lettre vous manque et tout est renommé.

Pourtant l’orgue possédait une carte des airs à l’intérieur du couvercle, indiquant les coordonnées complètes du facteur dans les mêmes caractères.

C’est ainsi qu’un orgue de bonne facture avec en cartouche frontal la marque authentique des réputés fils d’Ignaz Bruder, ne trouve pas preneur car baptisé d’un obscur « Jonas », sans doute émergeant avec peine de l’antre caverneux de sa mauvaise baleine.

 

                  

La restauration approximative

De tous les objets d’art et de collection, les objets manufacturés des XIXe et XXe siècles[7] ont complètement débordé les filières classiques du marché, mais aussi ont échappé aux ateliers professionnels de restaurateurs.

Bien sûr, le coût et les délais ne jouent pas en faveur des professionnels, mais il est dommageable que des instruments de qualité soient bricolés de façon irréversible sur la table de cuisine d’amateurs sans doute pleins de bonne volonté, mais au tournevis agressif et à la colle néoprène.

Un sot trouve toujours un plus sot qui l'admire[8]

Quel atelier n’a pas été obligé de décupler son devis, en découvrant que les soufflets de frappe du piano orchestrion confié, ont été enduits de caoutchouc liquide pour réduire les pertes de dépression.

Je me souviens d’un professionnel reconnu de l’art dentaire, qui avec un aplomb absolu et de gros moyens techniques remplaçait les goupilles des cylindres de boîtes à musique en les chassant avec un arc électrique et une pratique assimilée à l’électro érosion.

Inutile de souligner que la musicalité du cartel subissait gravement les conséquences de l’approximation de l’alignement des picots, alors que visuellement le cylindre ne comportait plus de manque ou de picots couchés.

Le plus souvent, la restauration approximative ne sera pas le fait d’un atelier patenté, mais plutôt celui d’un découvreur pressé par la nécessité d’un résultat ou d’une plus-value à court terme.

En effet, à moins que le client ne stipule expressément son désir d’aller au plus simple, à l’économie[9], un atelier professionnel jugera aisément que pour obtenir un résultat convaincant, il faut engager une certaine habileté technique et un certain nombre de moyens. Le restaurateur amateur, lui, n’aura pas nécessairement des peausseries de l’épaisseur correcte, le bois de l’essence voulue, le fil du bon diamètre, le ressort de la force nécessaire. Or l’à peu près apparaît immédiatement de façon évidente à l’œil averti, et comme aucun des défauts initiaux n’a été résolu, le piètre résultat auditif ne manquera pas de troubler l’oreille de la même manière.

Les manques rédhibitoires

Quand un instrument ne joue pas, difficile d’apprécier son potentiel musical, donc de le valoriser. Mais plus difficile encore, de vérifier l’origine du répertoire.

Combien d’orgues à cylindre sont retrouvés amnésiques, sans cylindre ? Comment s’assurer que le cylindre livré avec le bastringue encore muet, est bien le sien ?

Ce pourrait être une règle : Un IMM ne vaut que par la parfaite cohérence du répertoire avec l’instrument. Pas de répertoire, point de (francs) suisses[10].

Exemple : Il était une fois un brave homme, nommons-le Horace[11], qui, trouvant le prix des instruments du commerce trop élevé pour sa bourse, a préféré se lancer à pieds dans une campagne de chine tout azimut. Il finit par trouver sur une petite annonce d’un gratuit local, l’objet de ses rêves au fond d’un garage. Sans cylindre, mais pas cher…

Horace était tenace. Pour quelques dollars de plus, il dénicha le cylindre, muni d’une manivelle, entre les margelles d’un puits, servant à remonter les sots[12]. Inutilisable et déformé !... Car le bon paysan l’avait débarrassé des clous qui mâchaient la corde et l’usaient prématurément.
Horace… Ô Désespoir !...
Nouvelle difficulté, nouveau prodige : Horace passa des annonces durant plusieurs années et finalement trouva son bonheur. Bon diamètre, mais trop long. Le cylindre pointé, bien rond dépassait de l’instrument d’une bonne dizaine de centimètres.
Vous ai-je dis qu’Horace, tel Curiace était aussi pugnace !
Saisissant  sa fidèle tronçonneuse, il enleva le morceau superflu, fit rentrer le tout dans l’ordre, remonta le moteur à ressort, mis deux thunes dans l’bastringue et dégoulinant de bonheur devant la mélopée dodécaphonique, se dit avec un sourire béat : il faut juste l’accorder…
La musique, c’est un bruit… Qui pense ![13]


[5] Nicolas Boileau (1636-1711), Satires, I.

[6] Écriture cursive dérivée du gothique.

[7] Je pense principalement aux jouets de garçon, aux IMM mais aussi aux objets technologiques, intéressant principalement des techniciens, des gens de métiers, spécialisés, ayant leurs filières spécifiques de recherche et de réparation.

[8] Nicolas Boileau, De L'Art poétique, Chant I ; Paris, 1674.

[9] Cela arrive bien plus souvent que l’on ne croit ; et même parmi les supposés gardiens institutionnels du patrimoine.

[10] Évocation libre d’une tirade des Plaideurs, où Racine nous rappelle que « sans argent, point de suisse… »

[11] Si le nom a été changé pour ne nuire à la mémoire de personne, les faits sont malheureusement bien réels.

[12] Ce n’est pas une erreur de frappe.

[13] Victor Hugo dixit.


 Éditorial ou « De la responsabilité des Festivals ».

 

Heureusement, les festivals sont notre vitrine.

Ne réduisez pas ce terme à la devanture d’une boutique. Il s’agit de la monstrance de notre passion commune… De la mise en scène de nos instruments, de nos collections, pour attirer de nouveaux amateurs, proliférer, développer notre activité, assurer une suite heureuse à nos accumulations patrimoniales.

Si la mise en avant de cette image valorise notre petite communauté, nous en serons les premiers bénéficiaires. Mais, de grâce, évitons la multiplication en public d’essais relevant plus de l’ébauche mécanique que de l’harmonie musicale.

Je ne crois pas que la Musique Mécanique gagne beaucoup d’amis en affichant  des instruments dont les tuyaux oscillent au gré du vent, dont les jeux s’appellent Grinçouillis ou Armonicon et dont la qualité la plus évidente est que « c’est moi qui l’ai fait ».

C’est vrai que chacun veut connaître son quart d’heure de gloire, mais à une époque où nous sommes comblés d’une pléthore d’images fixes ou animées, d’informations et de spectacles ébouriffants en tout genres, le charme désuet de nos machines entretenues et accordées, la diction et la justesse de nos voix, l’originalité des décors et des costumes de nos saynètes de rue doivent être sacrément étudiés, travaillés et répétés, pour dépasser les spectacles de patronage.

En rue, si le passant s’esbaudit, reste scotché quand le tourneur montre ses tripes, il a toujours la possibilité de passer son chemin… Devant la scène de la Soirée Cabaret, le même est prisonnier, surtout si il a versé un écot préalable. On lui doit alors un minimum syndical !

Si nous devons faire sourire notre public, que ce ne soit pas à cause de la faiblesse de notre prestation, si nous devons le faire pleurer que ce ne soit pas du fait de notre insuffisance.

Dans le choix de leurs participants, dans la composition de leur affiche de spectacle, les organisateurs de festivals peuvent grandement influer sur le futur de la MM.

                       http://blog.lecanarddebarbarie.com/


Le Coin des Bonnes Affaires

Pianola – Organina Thibouville 24 notes – Orgue de manège Marenghi - Orgues de barbarie d’occasion : 27 Belcanto et 32 notes Baladin - Répertoire ancien pour Limonaire, Mortier, Gasparini, Ariston, Pianista,  Polyphon, Symphonion, Stella - disques 78 tours (Stock de l’Oiseau-Lyre).

Appelez  Ève au 06 07 62 43 94


Regards sur les Manifestations de 2010

 Un des grands moments de cette année a été le Festival des Gets. Organisé de main de maître par des savoyards dont l’hospitalité n’est plus à démontrer, il réunissait cette année encore la fine fleur de la Musique Mécanique européenne sur le thème de la Savoie, commémoration de l’Annexion oblige. L’intervention de nombreux professionnels du spectacle de rue, l’invitation et la sponsorisation de troupes résidentes ou non, assurent aux visiteurs une animation de qualité, chacun faisant preuve d’imagination, de talent et de dynamisme.

C’est comme cela que l’on peut témoigner de l’ascension de la face nord du bastringue savoyard par Isabelle Lallard et sa consœur de cordée, de la Cie Manivelle et P’tits Trous.

Plus loin, mon excellent confrère Christian Fournier exposait sa création de l’Orgameuh, Orgue Génétiquement Modifié composé d’une vache laitière et d’un instrument à bidons.

Pour les ceusses qui se lèvent tôt et qui veulent devenir savants, Denis Bouchet, notre hôte en chef, a fait un rappel passionnant sur les liens historiques qui unissent la Savoie à la MM

Le Musée roumain de Iasi exposait quelques pièces de sa collection et la guinguette ne fermait pas ses volets tant le dynamisme des Marcel, Amélie, Laure, Frédéric, Maurice, Mimi Pinson et autres, pétillait de gaité, d’émotion et de joie de vivre.

Mais le grand moment, celui qui hérisse les poils sur les bras des coqs, celui qui rosit la chair de poules, ce fut sans conteste, le duo improbable du cor des alpes et de l’orgue de barbarie.
La simple rencontre de deux musiciens Jonathan Mathis (Orgue de Barbarie, compositeur et arrangeur) et Alexandre Jous (Cor des Alpes), qui conversaient, volubiles et enchanteurs, créatifs jouant de leurs deux instruments trad’, possédant la dextérité et le phrasé, la modulation et provoquant le Blues.

Cet instant d’éternité auquel il nous a été permis d’assister, vous pouvez en visionner un extrait sur notre page Youtube en cliquant sur le lien suivant :

http://www.youtube.com/leludion/


Nous avons fini l’été sur les pentes douces du Michigan, à Dearborn. Là se tenait la 61ème convention annuelle de la Musical Box Society International.

L’accueil de B Bronson et de son comité d’organisation fut chaleureux et efficace, les collections (à gauche l’orchestrion Peacock de notre hôte, dans son jardin secret) intéressantes et variées, et la visite du Musée Ford et du Greenfield Village, particulièrement instructive sur l’artisanat, l’industrie, les inventions mais aussi les us et coutumes US, depuis l’indépendance. Une fois encore, seuls français,  Eve et votre serviteur avons eu la chance de présenter notre travail "Mechanical Instruments uses in the Streets of Europe, during the 19th century", lors des Workshops.

 


Info spéciale Internet

Nos Clients et Amis ont du talent

Rions ensemble du Cul d'Hortense en cliquant sur le lien ci-aprés : http://www.youtube.com/watch?v=OsYNsMC-bk8

Ames sensibles s'abstenir : on y parle de corrida, de landes, de béret, de Nathalie, d'Evelyne, de Simone, d'Hortense et bien sûr de cul...

Je vous assure que c'est pas triste!


L'Agenda

·         Euro Attractions Show (Rome – Italie)                                                                                                     6 au 8 Octobre

·         Grande vente aux enchères Bonhams New York (Coll. Yaffe - Sale 18556)                                                         7 Octobre

·         Grand Concert dans les Copeaux (Au Ludion, - Toulouse)                                                                 samedi 6 novembre

 

N.B. en gras sont indiquées les manifestations durant lesquelles vous pourrez nous rencontrer.

Pour plus d’informations : mobile : 06 07 62 43 94 ou consultez : www.leludion.fr

Nous vous recevons UNIQUEMENT sur RENDEZ-VOUS

À Toulouse : 302, avenue de Fronton ou à Paris 15ème : 31bis, rue Violet (M° la Motte-Picquet)

 

Nos Vidéos sont présentes sur Youtube à l’adresse : http://www.youtube.com/leludion/

  


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Vers le N°34

Courrier
LE LUDION , 302 avenue de Fronton
F - 31200 TOULOUSE (FRANCE)
Tel +33 561 573 722
Mobile +33 607 624 394

MàJ 29/09/2011