Le Canard de Barbarie

N°22- Juin 2003 - La Voix et les Cancans du Ludion

Depuis 1976, Le Ludion fait des orgues, des cartons perforés…et des heureux !

La 2ème édition de notre « Concert dans les Copeaux » se tiendra à l’atelier : 302 avenue de Fronton à partir de 18h30, 

vendredi 27 Juin 2003

Vous êtes cordialement invités à venir applaudir

« Sue é Stan »

Belle Voix, Belles Basses et Orgue


Les Prochaines Manifestations

Tenez vous au courant  en appelant au 0561 573 722 ou en consultant  notre site : www.leludion.fr

·         Festival de Saint Avit Senieur en Dordogne                                                                                        Dimanche 29 Juin 

·         Festival de Pontrieux en Bretagne                                                                                                            12 au 14 Juillet 

·        Festival de THUN (Suisse)                                                                                                                12 au 14 Juillet

·         Festival de St Jean en Royans (dans le Vercors)                                                                                            2 & 3 Aout

·         Festival de Oingt en Beaujolais                                                                                                            6 & 7 Septembre

·        Festival de BARBIZON (Région Parisienne)                                                                            13 & 14 Septembre

·         Festival de Longiano (Italie)                                                                                                             13 & 14 Septembre 

·        Festival de Dijon (Bourgogne)                                                                                                   25 au 28 Septembre

·        Bouse d’Echange de NOISSEVILLE (prés de Metz)                                                                        27 Septembre

N.B. en gras sont indiquées les manifestations sur lesquelles vous pourrez nous rencontrer.

Pour plus d’informations (invitations, rendez-vous, dernière minute) le mobile : 06 07 62 43 94


Les Musées aussi fleurissent au printemps…

Certains d’entre vous ont connu les « 4 M » de Claude Marchal… Et bien j’ai visité récemment les « 5 M » ©et je peux vous dire que la relève est assurée.

  Monique et Gérard Boquié

Comme vous, nous avions rencontré Monique et Gérard Boquié sur les festivals où leur bonne humeur et leur entrain les faisaient remarquer. Mais plus remarquable encore, ce sont pratiquement les seuls à jouer d’ instruments anciens. Qui n’a pas apprécié leur « Marenghi », orgue de manège enfantin à 43 touches… Qui n’a pas eu un pincement au cœur quand il vous fait chalouper sur une valse musette au son de son « Magic-Organa ». Un couple  de collectionneurs ? Pas seulement…

Quand ce couple met sous vitrine ses trouvailles du dimanche, met en scène une vie de recherche et toutes sortes d’instruments, il réalise son rêve et vous invite chaleureusement à passer de l’autre côté du rideau rouge. La visite de ces 300 appareils -du phonographe au Gasparini de Manège, de la carte postale au piano automatique- est guidée et animée par ce passionné de MM. Alors ne manquez pas d’aller visiter cet a-Muse-ment Park , vous passerez un moment formidable.

© Musée Magique de Musique Mécanique et de Machines Parlantes de Mesnil Raoul

Route Départementale 42 dite route de Lyons 76520 Mesnil-Raoul   Tel 02 35 80 42 42 

Ouvert de Pâques au 31 Octobre toutes les après-midi de 14 à 18h30 sauf le mardi – Hors saison sur demande – Groupes (à partir de 35 personnes) sur R.V. – Restauration sur réservation jusqu’à 100 personnes

Pyramide de phonos

Pour commencer vous aussi, votre futur Musée

Le manque de place nous empêche de publier les annonces d’instruments anciens, mais ne manquez pas d’interroger Eve Chaillat à ce sujet, au 06 07 62 43 94   -           Vous pouvez aussi consulter :  www.the-mart.com .


 Remise de prix

Lors d’une cérémonie qui s’est déroulée le 20 Mars 2003 dans l’impressionnante « Salle des Illustres » au Capitole de Toulouse, notre atelier a eu l’honneur et le plaisir de recevoir des mains de M. Douste-Blazy, Maire de Toulouse et ancien Ministre de la Culture et de M. Pierre Perez, président de la Chambre de Métiers, le premier prix de l’Excellence de l’Artisanat d’Art, baptisé :   

 « Fleuron d’Or»

Lors de la cérémonie qui rassemblait plusieurs centaines de personnes autour des heureux impétrants, a été remis à Eve Chaillat et Philippe Crasse, un somptueux trophée d’or et de verre -œuvre du sculpteur Ch. Andrès-Acquier – qui trône désormais dans le bureau de notre chère directrice. Après avoir remercié comme il se doit les membres du jury et la femme de sa vie, votre serviteur a fait remarquer que toulousain d’adoption, il est très fier de porter très loin le rose de la cité.


L’Éditorial

C’est toujours dans les moments difficiles que l’on reconnaît ses vrais Amis. A coté des simples observateurs qui se demandent si vous allez traverser la crise ou sombrer, les Amis vous rappellent que bien des grands artistes n’ont obtenu de reconnaissance qu’après leur mort, que les poètes ne sont pas là pour gagner leur vie et que les véritables « têtes » ne cherchent pas à gouverner…

Alors on se sent moins seul.

Merci à vous tous qui ne manquez jamais de nous dire combien « notre canard » vous est familier et notre entreprise indispensable à vos rêves, ultime et fragile lien de fraternité dans ce monde de fureur.

 


Pourquoi le Baladin ?

 

Un orgue de barbarie, c’est avant tout un répertoire et un style de musique. Si vous aimez Jacques Brel et Bobby Lapointe, Sheidemann et Chopin, la valse d’Amélie Poulain et celle de l’Empereur, la czardas de Monti et Léo Ferré, si vous aimez opposer la brillance des flûtes et la rondeur des bourdons, si vous ressentez la nécessité d’accompagner votre prestation d’une section rythmique à toute épreuve et de basses profondes, alors le Baladin est fait pour vous.

Construit harmonieusement suivant la plus pure tradition, décoré selon vos rêves, réglé comme une formule 1, vous pouvez tout lui demander :

  •           Le plus vaste choix de titres disponibles aujourd’hui.

  •           une marqueterie, des automates «arlequins», «sirènes» ou «chef d’orchestre»;

  •           des flûtes en bois ou en étain, ou une « voix humaine », avec ou sans registre automatique ;

  •            à cartons ou carte à puces, avec ou sans percussions, à poste fixe et moteur d’entraînement, ou sur le chariot à roues de bois à double rayonnage que nous lui avons dessiné, pour une mobilité optimum, ses cartons étant rangés dans le tiroir suspendu.

  •            Son prix ?               Parlez en avec Eve au 06 07 62 43 94  Elle saura vous conseiller.


Et vous, vous « roulez des Mécaniques » !

On oppose souvent les instruments de Musique Mécanique, anciens ou contemporains et leurs descendants les instruments de Musique Mécanique. Vous avez bien lu. Permettez moi de jouer du paradoxe, comme Gene Kelly jouait du parapluie dans "Singin’ in the Rain".

En fait pour bien me faire comprendre définissons ensemble ce qui caractérise les Instruments de Musique Mécanique.

Ø                  D’abord et avant tout, ce sont de vrais instruments de musique. A ce titre, ce sont des objets de plaisir, accessoirement des moyens de pouvoir. N’oublions pas que la « Musique est un bruit qui pense ». Le son acoustique (naturel) y est produit par le choc du marteau sur une corde, ou sur une masse résonnante (piano, xylophone ou carillon) ; par le frottement ou le pincement d’une corde (violon, clavecin, harpe ou guitare) ; par la mise en vibration d’une masse d’air (soit directement : flûte à bec, les jeux de bouche dans l’orgue, soit par l’intermédiaire d’une anche : trompette, clarinette, les jeux d’anches de l’orgue, l’harmonica et l’accordéon).


ill.1 : Cylindre à goupilles mobiles de carillon

Ø                  Ensuite ils sont mis en action par un mécanisme automate, en lieu et place de l’instrumentiste humain. Pour une meilleure analyse, il nous faudra distinguer le mécanisme (l’action) et le programme (la mémoire), même si ce couple est évidemment indissociable.

Ø                  Le mécanisme : On utilisera souvent le toucher (palpation) des pointes du cylindre, ou des trous de la carte ; le décryptage des perforations du rouleau de papier demandera plus d’ingéniosité puisqu’il s’agit d’utiliser la différence entre la pression atmosphérique et la pression de l’orgue ; même concept pour les systèmes électro-pneumatiques (là on utilise la différence de potentiel), d’ailleurs les relais pneumatiques de notre bon vieux pianola ne sont-ils pas les embryons prémonitoires du transistor.


ill.2 : plateau goupillé de montre à musique

Ø                  La mémoire : Là encore, les systèmes sont très variés et dépendent de la technologie de l’époque considérée. Le but étant d’avoir le maximum de mémoire pour un encombrement minimum. Au commencement était le cylindre pointé, puis apparaissent au milieu du XIXème siècle consécutivement la planchette à clous qui n’est jamais que le développement –déroulement, devrais-je dire- du cylindre précédent (Brevet Debain), la carte perforée qui est le « négatif » du précédent (Brevet Gavioli), puis son avatar le papier perforé (Pianola). A l’époque contemporaine, toujours dans cet esprit de miniaturisation, il est évidemment très tentant d’utiliser l’informatique pour ses capacités infinies. 

Alors la Musique Mécanique dans tout ça !


 ill.3 : boite à musique

Si c’est le mot « mécanique » que vous favorisez, il vous faudra aborder le sujet sous l’angle du passé et apprécier les systèmes précurseurs, les fines mécaniques sensibles et l’économie de moyens. Mais si vous mettez en valeur l’aspect « automate » vous vous émerveillerez devant l’ingéniosité des moyens, bien sûr, mais surtout devant l’harmonisation de l’instrument, la présence de l’artiste, le rendu des intentions, devant la pertinence et la finesse des arrangements (et ceux de feu Michel Amirault et de Richard Legardeur n’y sont pas pour rien) devant l’émotion dégagée par le spectacle de cette manivelle qui tourne, qui tourne et qui vous fait tourner la tête… Mon manège à moi, c’est elle…

Ce qui fait l’intérêt du spectacle, ce n’est pas le support mémoire (ancien ou moderne) ou la mécanique en tant que telle, mais bien cette magie qu’ont les automates d’émerveiller notre âme d’enfant.


Et toujours le répertoire à consulter en ligne...
avec une nouveauté: la recherche par mots-clefs


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Courrier
LE LUDION , 302 avenue de Fronton
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MàJ - 14/06/2003